mercredi 13 octobre 2010

Boni Yayi au 8e Forum EMA Invest à Genève

A l'invitation du Forum Francophone des Affaires, le président Boni Yayi participera aux Conférences du 8e Forum EMA Invest, les 21 et 22 octobre 2010.
Boni Yayi préside le Bénin depuis 2006. Docteur en économie, diplômé de l'Université de Paris IX Dauphine, il fut conseiller technique aux affaires monétaires et bancaires, sous la présidence de Soglo, de 1991 à 1996, avant d’être nommé président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en décembre 1994 jusqu'en février 2006 suite à sa démission pour se présenter aux élections présidentielles.

mercredi 6 octobre 2010

Les places financières francophones se rencontrent à Genève

Les dirigeants des places financières de Luxembourg, de Montréal, de Casablanca ou encore de Douala, vont explorer ensemble, à Genève, ce qui peut les rapprocher. La table ronde aura lieu le 22 octobre au Grand Hôtel Kempinski dans le cadre du 8e EMA Invest co-organsé avec le Forum Francophone des Affaires, en marge du Sommet des chefs d’Etat de la Francophonie.
Que peuvent partager, au-delà de la langue, des places aussi différentes qu’une place de gestion de fortune comme Genève, une jeune place financière d’Afrique centrale, Paris Euronext associé au géant NYSE ou encore Casablanca et ses ambitions panafricaines ? C’est la question à laquelle les intéressés tenteront de répondre.

Photo: Said Ibrahimi, directeur général, Moroccan Financial Board

samedi 11 septembre 2010

BNP Paribas et les forêts africaines

Sylvain Goupille, directeur de la Finance carbone chez BNP Paribas, lance un important fonds forestier sur l'Afrique et l'Amérique latine. Il expliquera, dans le cadre du 8e EMA Invest, comment l'Afrique peut bénéficier des ces nouveaux mécanismes financiers qui, à l'horizon 2020, rien que pour les fonds publics, atteindront US$ 100 bn par an : "L’Afrique a été le parent pauvre de la première vague de revenus tirés des mécanismes financiers de Kyoto, puisque les BRIC ont représenté les trois quarts des crédits carbone générés par le Mécanisme de Développement Propre. Les accords de Copenhague et les discussions préparatoires pour la conférence de Cancun en décembre 2010 montrent que la gestion durable des forets va être au centre des mécanismes carbone et que, tout naturellement, l’Afrique va en devenir un acteur majeur." D’ores et déjà, selon lui, "$US 4 milliards vont être mobilisés sur la période 2010-12 pour le lancement de projets pilotes". Il faut que secteur privé et public africain se mobilise afin de bénéficier des ces opportunités considérables.

mardi 7 septembre 2010

L'Afrique et la croissance verte

Thierry Téné est l'un des meilleurs experts africains sur la croissance verte et le social business. Il est titulaire d'un Master de Conception de projet en éco-développement et de formations professionnelles sur le bilan carbone, l'éco-conception, la gestion durable des déchets, la maîtrise de l’énergie et les achats éco-responsables. Dans le cadre du forum EMA Invest, il démontrera que l'Afrique est la nouvelle frontière de ce secteur. Pour s'en convaincre, il suffit d'analyser le potentiel du continent en matière d'énergies renouvelables, de disponibilité de terres arables ainsi que la richesse de sa biodiversité. Mais, selon lui, le véritable enjeu aujourd'hui est l'évaluation économique de ces opportunités pour proposer des portefeuilles de projets aux investisseurs potentiels. L'innovation étant le socle de la croissance verte, le recours aux technologies de l'information et de la communication, la nécessité d'une exploitation durable des ressources et la faiblesse des infrastructures font aujourd'hui de l'Afrique le continent d'émergence des nouvelles offres de produits et services innovants. (www.a2dconseil.eu)

jeudi 29 juillet 2010

Comment peut se développer un secteur du négoce en Afrique ?

Pour André Soumah, président et CEO du groupe ACE Audit Control and Expertise, l'Afrique doit impérativement reprendre le contrôle de son négoce, mieux contrôler ce qu'elle produit et ce qu'elle exporte, mieux maîtriser ses ports et ses opérations de douane, développer une flotte commerciale et peser sur le cours de ses matières premières. Au cœur de Genève, où se traite une grande partie du négoce africain, il nous exposera ses solutions et les défendra face aux grands traders internationaux.

dimanche 25 juillet 2010

" Je recommande l'Afrique "

Directeur de la recherche à la Banque Bordier, l'une des plus anciennes banques privées de Genève, Michel Juvet participera à la table ronde sur "les véhicules d'investissement en Afrique". Pionnier de la finance asiatique, il annonce aujourd'hui, dans une interview au quotidien suisse Le Temps, sa recommandation de l'Afrique. "Des fonds de placement sont disponibles, mais ils se concentrent essentiellement en Afrique du Sud, au Maroc et en Egypte, trois pays observés en priorité par les investisseurs. Il y a une autre catégorie d’investissement, plus intéressante parce qu’elle est plus rémunératrice et plus importante pour le développement: les fonds de private equity. On en trouve aujourd’hui d’origine européenne mais également sud-africaine. Moins visibles, ils financent directement les entreprises n’ayant pas accès aux marchés des capitaux, peu développés en Afrique.". Pour le banquier genevois, l'Afrique doit rénover sa communication . "Les gouvernements devraient faire des tournées internationales pour aller vanter leur économie. L’image est cruciale. L’Afrique doit vanter ses forces, non ses faiblesses. Les concerts de charité, qui font la promotion de la pauvreté du continent, ne l’aident pas à se développer. Il faudrait des concerts de promotion économique!"

www.letemps.ch

jeudi 22 juillet 2010

Il est possible d'investir en Afrique avec l'IFC

Imoni Akpofure est déléguée générale de l'IFC (Société Financière Internationale) pour l'Europe de l'Ouest. Lors du forum EMA Invest, elle présentera aux propriétaires et aux gérants de capitaux toutes les possibilités qui leurs sont offertes pour investir en Afrique en partenariat avec l'IFC, notamment dans le cadre des fonds de private equity, de financements d'infrastructures, ou de nouveaux marchés comme les énergies renouvelables, la finance carbone, etc.
Madame Akpofure a une licence en ingénierie civile de l’Imperial College de Londres, une maîtrise en sciences, ès ingénierie environnementale de l’université de Newcastle au Royaume Uni, et un MBA obtenu à l’INSEAD en France.

vendredi 16 juillet 2010

La Compagnie Benjamin de Rothschild présentera ses solutions innovantes pour l'Afrique

Hugo Ferreira, membre de la direction, de la Cie Benjamin de Rothschild croit fermement dans les économies du continent africain. Après avoir assuré la réussite de montages PPP, notamment au Sénégal, la banque a entrepris la création d'un fonds d'investissement sur l'Angola, avec, dans un premier temps, des investisseurs locaux qui veulent s'engager de manière sécurisée et professionnelle dans l'économie de leur pays. Une expérience qu'Hugo Ferreira souhaiterait reproduire dans sa patrie de naissance et de coeur, la RDC.
Dans le cadre du 8e forum EMA Invest, il interviendra, notamment le 21 octobre, sur le thème de "l'Afrique, laboratoire des économies du futur".

mercredi 14 juillet 2010

Pour Paul Biya, l'Afrique doit devenir la locomotive de la francophonie

Sur 200 millions de locuteurs français, plus de la moitié sont Africains. Dans 20 ans, trois francophones sur quatre seront Africains. La croissance démographique, comme la croissance économique, de l'espace francophone est aujourd'hui dépendante de l'Afrique. Dans une interview exclusive accordée au journal Les Afriques, le Président Paul Biya appelle la Francophonie à renforcer les échanges économiques entre ses membres: " Le Commonwealth, par sa dimension,par son héritage historique, par le poids de ses membres les plus importants, tels que le Royaume-Uni, l’Inde, l’Afrique du Sud ou encore le Pakistan, cherche davantage à rapprocher les intérêts de tous ses membres. Nous souhaitons que la Francophonie, tout en conservant ses valeurs culturelles, qui sont précieuses, s’inscrive également dans une démarche de rapprochement économique de ses membres. Nous avons peut-être une chance historique d’y parvenir grâce à l’Afrique, dont certains s’accordent à prédire qu’elle sera bientôt le principal relais de la croissance mondiale. Aujourd’hui, dans le monde, un locuteur francophone sur deux est Africain. Dans quinze ans, ils seront plus de deux sur trois. Avoir une langue en partage est un atout précieux pour commercer, pour investir ou codévelopper des entreprises, pour rapprocher des points de vue. Nos amis francophones du monde entier disposent aujourd’hui de cet atout pour participer de manière privilégiée à l’émergence du continent africain", déclare le chef de l'Etat camerounais.